• Ici le bénévolat est une vraie institution.
    Le Québec est une société solidaire, il faut savoir que 37% de la population active pratique de façon régulière une activité bénévole et 84% de la population âgée de 15 ans et plus a fait un don (en moyenne de 217$ en 2007).
    J'ai donc été particulièrement surprise lorsque j'ai enfin trouvé "l'action bénévole" qui me convenait, de me retrouver face à une sélection, digne d'un véritable entretien d'embauche !
    Eh oui, ici il faut se vendre comme pour un entretien pour pouvoir prétendre à un "emploi" bénévole ! Il y a une vraie sélection et on peut se voir refuser sa place.

    Après 2 entretiens téléphoniques et avoir prouvé que j'avais bien des diplômes d'études supérieures, ça y est je me retrouve avec mon premier "emploi bénévole" en poche, pour le gouvernement.
    A partir du 8 février jusqu'au 12 février je serai formée par le gouvernement pour apprendre à remplir des déclarations fiscales (un vrai casse-tête ici, quasiment tous les foyers à revenus moyens et élevés ont recours à un comptable).
    Et ensuite je devrai me rendre disponible 2 jours par semaine dans un centre communautaire (centres situés dans tous les quartiers) pour aider bénévolement les familles à faibles revenus à remplir leur déclaration.

    Alors pourquoi j'ai choisi cette activité ? c'est vrai je vous l'avoue c'est pas franchement excitant et passionnant mais :
    1 - le bénévolat au sein du gouvernement est considéré comme une pré-embauche
    2 - faciliter mon intégration sociale et pratiquer mon anglais
    3 - je vais revoir mes connaissances en comptabilité
    4 - et encore tout plein d'avantages ....

    Rose-Marie

    PS : Je reviens sur les nouvelles de la météo !
    Je vous rassure Montréal ne s'est pas transformée en patinoire géante, les températures sont restées douces et ce matin on s'est réveillé sous une belle pellicule (6cm) blanche, il neige et tout est redevenu blanc, c'est magnifique !
      

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  • Après des semaines et des semaines de températures négatives, nous voilà d'un coup remontés à +6°C !! Avec au programme de la journée pluie et pas une petite puisqu'ils ont prévu 60mm pour la journée !!
    Je vous laisse imaginer les dégâts de la pluie sur les montagnes de neige environnantes ... éh oui Montréal se transforme en vraie piscine, les québécois ont tous troqué leur "boots" contre des bottes en plastique et des beaux cirés de toutes les couleurs !
    C'est maman qui s'amuse toujours et encore à galérer avec la poussette qui ne se transforme pas encore en bateau gonflable
    Reste à souhaiter maintenant que les températures ne redescendent pas brusquement en dessous de 0° sinon cette fois-ci c'est en patinoire géante que Montréal va se transformer et là ça risque de faire mal ....
    On vous tient au courant !
    RM

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  • Ça y est, j'ai eu mon initiation au hockey. J'avance sur le chemin de l'intégration dans la société québécoise.
    Avec des collègues français, nous avions donc convenu de nous retrouver après le travail pour taquiner la rondelle (le palet). Armés de nos bâtons (des crosses) et de nos patins, nous voila aux bord de la patinoire extérieure. Ici les patinoires extérieures poussent comment des champignons à l'automne. Une enfilade de palissades en bois forme l'ovale, de l'eau est versée sur la neige verglacée, et la machine vient aplanir tout ça en un tour de main.

    Heureusement pour moi, j'avais déjà patiné, même si la dernière fois, c'était il y a 10 ans. On commence tranquillement un petit match, 3 contre 4, tous français et je trouve ça bien sympa. Je réussis même à attraper quelques fois la rondelle, à la garder à peu près 2 secondes avant de me la faire piquer. Un début prometteur.

    Puis, une demi-douzaine de québécois débarque de nul part. On refait les équipes, le match redémarre, et là, j'ai l'impression d'être arrivé sur une autre planète. Les bâtons s'entremêlent, se fracassent les uns contre les autres pour essayer de ramener vers soi cette pauvre rondelle qui ne demande rien à personne. Et plus les bâtons se cognent les uns aux autres, et moi la rondelle avance. Puis en une fraction de seconde, celle ci s'extirpe de sa prison de bâtons et se dirige vers moi. Suivie par une horde de bâtons et de leur hockeyeurs qui se rapprochent de plus en plus vite. Il me reste quelques secondes pour m'écarter de leur chemin pour ne pas devenir leur rondelle provisoire, ce que je fais sans hésiter.

    Après cette première frayeur, je me positionne stratégiquement de façon à être le plus loin du regroupement de joueurs. Si par hasard la rondelle me parvient, je trouverai bien le moyen d'y mettre un coup de bâton avant que les assaillants me tombent dessus.
    J'ai appliqué ce principe pendant tout le match, et je m'en suis sorti sans blessure et surtout sans avoir blessé personne. Mission accomplie !

    La semaine prochaine, j'ai pour objectif de réussir une passe à un des joueurs de mon équipe. Le défi est de taille !
    Pascal


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  • Nous vous présentons nos meilleurs voeux pour l'année 2010 !

    Bonne Année 2010


    Au chapitre des bonnes résolutions, en voici quelques unes :
    - Lilian va demander le pot plutôt que de faire dans sa couche (c'est un voeux de ses parents, on ne sait jamais)
    - Pascal va tenter l'aventure des couches lavables. L'unique exemplaire, qu'il a acheté il y a un an, a servi une fois. C'était il y a 3 semaines, un jour où il n'y avait plus du tout de couches classiques à la maison (oups !) et on n'avait pas le choix. D'ailleurs la couche avait fuit et Lilian s'est trouvé tout trempé. La faute au manque de pratique. Mais cette fois ci, c'est sûr, dès le week end prochain, on s'y met sérieusement.
    - Rose-Marie, pendant les soldes, ne va acheter que des articles en solde. En même temps, les articles non soldés sont toujours bien plus chouettes que les articles soldés. Comme c'est bizarre ...

    Et vous, quelles résolutions pour 2010 ?

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  • Samedi soir, nous étions invité au repas de Noël organisé par mon employeur. Aussi étrange que cela puisse paraître, la soirée a failli être annulée faute d'inscrits. Car tous ceux qui ont participé à celle de l'année dernière en ont gardé un souvenir amer : DJ catastrophique qui a plombé la soirée avant même qu'elle ne commence, apéro inaccessible car confiné dans une petite salle, repas pas bon, et vin payant (30 euros la bouteille). Bref, non seulement nombres d'employés n'ont pas voulu reprendre le risque, mais ils ont aussi découragé les nouveaux embauchés.

    Malgré tout cela, la soirée fut maintenue. Notre propriétaire Anne nous a fait l'immense plaisir de garder notre petit Lilian. Comme elle habite l'appartement d'en dessous, il lui suffit de passer par le sous sol commun aux deux appartements pour arriver chez nous. Plutôt pratique non ?
    Lilian dans la neige
    Les dernières recommandations étaient faites, nous partons à bord d'une voiture communauto pour le Buffet Marina. Le cadre luxueux donne une bonne première impression. La salle principale est magnifique, les tables sont joliement décorés, tout le monde est sur son 31 (Toulousain !!), la soirée se présente bien.

    Après une fontaine à apéro rafraichissante, le premier plat arrive : une soupe de vermicelles !! La première fausse note est elle l'annonce d'une catastrophe culinaire, ou juste une erreur de parcours ? Le plat suivant, des macaronis à la sauce tomate, ne laisse que peu d'espoir pour la suite, à moins que ce soit une tradition locale. Je sens la soirée qui glisse sur une mauvaise pente et surveille la bouteille de vin. Il en reste assez pour limiter la déprime si la suite ne s'améliore pas. Le plat suivant sera critique. C'est la qu'arrive une salade verte. C'est la spirale qui continue. Quoique, l'assaisonnement est correct, le pire peut toujours être évité. Les plats principaux arrivent et contre toute attente, sont à la hauteur de l'événement : filet de sole ou filet de veau, les deux sont un régal. Une buche glacée nous laissera une petite note sucrée avant de profiter de cette soirée sans obligation familiale pour danser sur la piste avec les collègues, sans crainte du "qu'en dira t-on". Ici, directeur, chefs de département et trouffions se mélangent sans chichis dans une ambiance bon enfant. Et le pire, c'est que c'est naturel. La société canadienne est moins hiérarchisée que la société française, et c'est très agréable.

    Pascal

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