• Aujourd'hui 4 août, Lilian a été particulièrement pénible. Il paraît que c'est la crise des 9 mois. C'est un peu comme la crise de la quarantaine, remise en cause de soi ("mon dieu, mais je perds mes cheveux !!" "Non Lilian, tu n'en as jamais eu !"), changement de comportement en passant de "bébé super gentil" à "vrai petit monstre nombriliste qui pleure toute la journée sans raison". Heureusement, ca ne devrait durer que quelques jours et non pas quelques années !

    Pour se remonter le moral, un carré de chocolat et le souvenir de ce samedi 1er août, pique-nique le long du canal de Lachine :

    pique-niquepique-niquepique-nique

    On a même eu droit à une première : une tentative de quatre pattes !

    Après tant d'émotion, un petit tour aux fontaines pour se rafraîchir l'esprit :

    pique-niquepique-nique

    Pascal


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  • Un événement particulièrement inhabituel m'est arrivé aujourd'hui. N'allez pas imaginer que nous avons à nouveau gagner au loto, ou que j'ai touché une prime exceptionnelle suite à mes exploits professionnels durant mon premier mois de travail. Point du tout. C'est un fait bien plus banal, mais ce sont ces doux petits plaisirs qui agrémentent notre quotidien.

    Pour faire durer le suspens, j'en profite pour décrire une particularité comportementale des Canadiens lorsqu'ils attendent le bus. C'est assez visuel, mais je vais faire de mon mieux en l'absence de photo :
    - en France, on s'amasse gentillement plus ou moins proche de l'arrêt de bus en l'attendant. Quand le bus s'arrête et que les portes s'ouvrent, on se presse avec plus ou moins d'entrain pour monter, un peu comme des moutons qu'on fait rentrer dans un prêt.
    - au Canada, en tout cas à Montréal, le premier qui arrive à l'arrêt de bus se positionne à côté du poteau. Le deuxième se place à ses côtés (je dirais 50 cm, plus proche si affinités réciproques) et ainsi de suite jusqu'à former une jolie file. Pas un file indienne, mais plutôt une file comme on en voit dans les films policiers où les suspects sont présentés à la victime, tous alignés face à une vitre sans tain. J'avoue que les habitués du bus n'ont pas l'air de criminel, quoi que, maintenant que j'y pense ...

    Bref, ce matin, après avoir fait mes 20 mn de métro, je prends ma place dans la file latérale, à peu près en 8ème position. Le bus arrive, c'est son deuxième arrêt, mais j'avoue que depuis 3 semaines, je retrouve sans difficultés la place debout qui m'attend, coincée entre d'autres voyageurs également debout, de sorte qu'on se maintient les uns aux autres sans avoir besoin de tenir à quoi que ce soit. Et cela pendant 20mn, avec un chauffeur parfois ancien pilote de Nascar.
    Et bien ce matin, après être monté dans ce sacré bus, j'aperçois à ma grande surprise une place libre, tout au fond !! La dernière place libre du bus !! Amazing !! Je me suis jeté dessus tel un mort de faim sur une poutine et j'ai pu apprécié le trajet sans avoir à faire preuve de facultés d'équilibriste à chaque freinage ou accélération du bus.

    Faut avouer que ce sont les congés de la construction, et que beaucoup de gens sont en vacances. Du coup, cette occasion ne risque pas de revenir de si tôt ! Combien de temps avez vous dit
    déjà qu'on tiendra sans voiture ?

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  • Ça y est, nous sommes libres !! Nous nous sommes délivrés de l'emprise de l'automobile sur notre vie. En fait, on n'avais pas trop le choix, la location arrivant à son terme.
     
    Il faut reconnaître que cette voiture, que nous avions pour un mois et qui faisait partie du fameux paquet de relocalisation, nous a bien servis. Par exemple pour aller visiter quantité d'appartements avant de tomber sur le bon. Pour aller acheter et ramener la chaise haute et le parc pour Lilian.
    Mais avoir une voiture à disposition à n'importe quel moment de la journée donne certains avantages qui, à bien regarder, n'en sont pas. Exemple :
    Au son du réveil matin, pris d'une immense flemme, je me dis que je vais gagner quelques précieuses minutes de sommeil en prenant la voiture pour me rendre au travail, plutot que les transports en commun. Trop content, je me rendors sous la couette chaude. Seulement, quelques milliers d'autres travailleurs ont eu la même idée ce matin, ce qui me permet de découvrir les bouchons montréalais.
    Le soir venu, même combat, sauf que les 10mn de ralentissement du matin se transforment en 50mn à la vitesse moyenne de celle de l'escargot bourguignon.
    Bref, c'est vrai qu'il me faut entre 45min et 1 heure pour faire le trajet en transport en commun, mais je passe au moins 20min à lire, ce qui limite le "temps perdu", le restant du temps étant passé à marcher ou à regarder au dehors, bien loin du stress de la conduite sur une autoroute congestionnée.

    Il est vrai que la voiture va nous manquer le week end. Mais pas de souci, Montréal a réponse à tout : Communauto, un service de partage de voiture qui fête ses 15 ans cette année s'il vous plaît. Le principe est simple, on s'inscrit à l'année, on réserve la voiture à l'avance pour 1h, 2h, 5h, 1 jour, 2 jours, etc. et on reçoit la facture à la fin du mois en fonction de la durée d'utilisation et du kilométrage parcouru.
    Donc on va s'inscrire dès qu'on aura le permis de conduire local (le 5 août). Combien de temps est ce qu'on va tenir grâce à Communauto? Les paris sont ouverts. Attention faites vos jeux !!

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  • Quelquechose qui n'arrive jamais ! un truc de dingue !
    Jeudi soir nous sommes partis acheter un parc pour Lilian car il est devenu un peu trop explorateur, du style un peu rongeur avec tout ce qui traîne ... les mamans doivent me comprendre !!
    Le magasin ne prenant pas la carte visa, j'ai dû aller retirer au guichet juste à côté. Et puis là c'est un peu comme si j'avais gagné au loto ... Je demande 100 $ et je reçois 180 $ (4 billets de 20$ et 1 billet de 100 $) ... un peu surprise j'attends mon ticket pensant que je m'étais trompée éh ben non il y avait bien inscrit retrait 100 $ !! Du coup le parc ne nous aura coûté au final que 20 $, ca valait le coup non ?
    C'est sûr on y retournera !
    Lilian est heureux de pouvoir être un peu autonome ... il adore son nouveau parc, se mettre debout tout seul et se déplacer à sa guise ...

    Jour de chance !
    Jour de chance !

    mais, il va aussi devoir apprendre que tomber fait aussi partie du jeu ... !!
    Jour de chance !

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  • Et oui, j'ai commencé lundi 29.
    Je ne m'étendrai pas sur le premier jour de travail, qui a été une journée d'intégration plutôt agréable, sauf lorsque la charmante jeune femme des RH a essayé de nous expliquer les subtilités des différentes options d'assurance maladie et de système de retraite. Pour ce dernier, mieux vaut avoir fait un doctorat de mathématique complété par une formation de finance pour déterminer la formule la plus avantageuse entre PD (prestations déterminées, un peu le même qu'en France) ou CD (cotisations déterminés, dont on choisit les % du salaire qu'on place en bourse avec les risques qu'on connaît). Bref, en bon Français, on va choisir PD.

    Le deuxième jour effectif a donc été ma première vraie journée de travail. Mon responsable est entré assez rapidement dans le vif du sujet : après une présentation rapide de l'équipe, il m'a indiqué ou trouver les logiciels de calcul, la documentation, bref, tout ce qui me sera nécessaire pour bosser. D'ailleurs juste avant d'aller manger, il m'a donné ma première tache dont je garderai le contenu secret (même si ca n'a pas grand chose de confidentiel).

    Mais le grand moment de la journée a été le déjeuner, qui s'appelle ici le dîner. 2 collègues se joignent à nous, et la discussion s'engage sur des banalités du genre "et toi tu pars ou en vacances ?". Là je me dis "chouette, on ne parle pas boulot". Puis, je ne sais comment, la conversation glisse vers le foot (soccer) avec la coupe des confédérations, dont mon chef et un des collègues se remémorent les différents résultats, match par match, pendant une bonne dizaine de minutes. Toujours confient, je me dis, "du foot, ça va, ça me rappelle un peu la France".

    Et là, soudainement, tout bascule lorsqu'ils commencent à parler Hockey. Je me sens envahi progressivement par un grand moment de solitude, mon premier depuis notre arrivée, lorsqu'ils passent en  revue les stats de tous les joueurs de la fameuse équipe des Canadians de Montréal, non seulement de cette année, mais des quelques années précédentes. Pendant les premières minutes, j'ai cru qu'ils avaient répétés juste pour m'impressioner, mais ou bout de 20 min, je me suis dit que c'était bien réel, et que ma réussite professionnelle allait passer par un abonnement au premier magasine de sport venu !

    Après ce déjeuner passionnant, j'étais presque content de me plonger dans les équations de dégivrage de .... oups, j'en ai déjà trop dit !
    Si vous avez déjà eu ce genre de moment de solitude, j'attends vos commentaires !!

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